ACPERVIE

Association des Chrétiens Protestants & Evangéliques pour le Respect de la VIE

L'ACPERVIE a été fondée le 8 Mai 1980 par Madame Lucie Olivier, en réaction aux lois assurant la libéralisation et l'organisation de l'avortement en France.

Notre association est indépendante de tout parti politique, de toute école philosophique.

Elle est chrétienne et se soumet pour ses écrits et ses actions aux seules Saintes Ecritures, inspirées de Dieu et contenues dans toute la Bible.

 

Urgence Elections Assemblée Nationale 2024


 Chers frères et sœurs, et amis, nous vous envoyons cette missive en toute simplicité, sans prétendre faire la leçon à des fidèles qui sont majeurs dans leurs réflexions.

Il n’empêche que nous sommes avec vous mis en difficulté avec l’appel à désigner de nouveaux députés sans qu’aucun parti susceptible de conduire une majorité à l’Assemblée Nationale ne se soit prononcé en faveur du respect de la vie. Un projet de loi contraire reste pourtant en préparation, dont les zélateurs se ré-empareront au plus vite.

Nous regardons comme prophétique la confusion soudaine dans laquelle est plongée la nation française. La division au sein du couple voulu par Dieu – attaqué de longue date – avalisée par la récente affirmation d’une liberté garantie à la femme d’interrompre sa grossesse, produit ses effets dans la sphère politique.

 

Le respect de la vie a été abandonné, si ce n’est méprisé par le plus grand nombre ; or, la pérennité d’une nation en dépend ; le cœur des chrétiens en est convaincu. On les attend généralement dans la solidarité, dans la recherche de la justice et dans la défense d’une société de libre expression, ce qui est correct.

Pourtant, il est vain de travailler à ces nobles valeurs lorsque l’éducation à la vie est délaissée, et que la mort est présentée comme une liberté, ou encore un soin. 

La victoire sur la mort, qu’annonce l’évangile ne peut s’accommoder d’un état d’esprit et de lois mortifères. Le salut est dans l’amour de la vérité et l’amour de la vie.

Il convient donc de voter dans cet amour. 

Dans le cas présent, interrogeons les candidats sur la loi d’aide active à mourir, qui reste en suspension. Sont-ils décidés à l’abandonner définitivement ? 

Si nous pouvons trouver de tels candidats, nous pouvons espérer d’eux une intelligence pour contribuer favorablement aux destinées du pays, tant que le Seigneur veut bien le faire subsister.

Au-delà de la circonstance politique, restons mobilisés en vue du salut, ce salut éternel par la foi en Jésus-Christ, qui est notre prédication publique, et qui a sa traduction par un salut actuel, au moyen de la même foi, dans les diverses souffrances et difficultés de la vie.

Comptant sur sa force et sur sa grâce en votre faveur.


Le président, pasteur Jean PIRA


 

Mobilisons nous 

La question de la fin de vie est d’actualité avec le projet de loi N°2462 du 10 Avril 2024, nous vous proposons d’examiner par vous même les documents ci référents : 

UN DRAME CONSTITUTIONNEL?

« Nous Chrétiens Protestants et Evangéliques, citoyens de ce pays, refusons que l’avortement y devienne un droit constitutionnel. Notre motif est que « l’avortement est toujours et restera toujours un drame », selon les mots que celle qui fut, en son temps, employée au dessein de plusieurs d’introduire un droit à l’Interruption Volontaire de Grossesse dans la loi française. Cette loi se voulait prendre en compte les conditions impossibles rencontrées par des femmes au moment de transmettre la vie ; elle était restrictive vu la gravité de l’acte.

La malheureuse évolution des mentalités implique-t-elle le mépris envers ce « toujours un drame », qu’implique l’idée d’avortement comme droit fondamental ? Comment l’Etat français pourrait-il institutionnaliser le drame ?

En conséquence, nous demandons aux députés et sénateurs, députées et sénatrices de quelque bord politique qu’ils ou elles soient, de cesser de faire de cette affaire si douloureuse un marqueur de leur histoire personnelle ou politique.

Nous dirigeons aussi cet appel vers l’actuelle chef du gouvernement, Monsieur Gabriel Attal et au président de la République, Emmanuel Macron. »

Le Président, Pasteur Jean Pira.